23ème Journée de l'APOHR
Cancer, cultures et relations de soins
21 mars 2025
Mulhouse
Le parcours de soin du patient atteint de cancer est de plus en plus individualisé selon son profil médical, psychologique, culturel, son âge et sa situation familiale.
D’un modèle purement biomédical, un glissement s’opère vers une prise en compte de la personne à travers le modèle biopsychosocial. La personne n’est plus seulement un corps biologique, elle est aussi considérée comme entité émotionnelle, sociale et spirituelle. La relation de soin est, de ce fait, plus personnalisée mais aussi plus complexe pour toute l’équipe pluridisciplinaire.
Cette approche holistique et humaniste qui tient compte des croyances religieuses, des valeurs et rites culturels, du rapport personnel à la vie, à la maladie, à la mort peut ainsi mettre en lumière des différences essentielles, propres à chacun.
Des divergences concernant certaines représentations peuvent surgir et conduire les professionnels à éprouver leurs propres limites d’acceptation de « l’Autre ».
A l’inverse, cette rencontre singulière peut offrir au soignant l’opportunité de s’ouvrir à d’autres conceptions potentiellement enrichissantes et au patient de mieux connaître des références différentes des siennes permettant une meilleure compréhension du contexte et par conséquent faciliter son implication attendue tout au long de son parcours de soin.
Cette thématique aux nombreuses et inépuisables facettes soulève un large questionnement tels que :
D’un modèle purement biomédical, un glissement s’opère vers une prise en compte de la personne à travers le modèle biopsychosocial. La personne n’est plus seulement un corps biologique, elle est aussi considérée comme entité émotionnelle, sociale et spirituelle. La relation de soin est, de ce fait, plus personnalisée mais aussi plus complexe pour toute l’équipe pluridisciplinaire.
Cette approche holistique et humaniste qui tient compte des croyances religieuses, des valeurs et rites culturels, du rapport personnel à la vie, à la maladie, à la mort peut ainsi mettre en lumière des différences essentielles, propres à chacun.
Des divergences concernant certaines représentations peuvent surgir et conduire les professionnels à éprouver leurs propres limites d’acceptation de « l’Autre ».
A l’inverse, cette rencontre singulière peut offrir au soignant l’opportunité de s’ouvrir à d’autres conceptions potentiellement enrichissantes et au patient de mieux connaître des références différentes des siennes permettant une meilleure compréhension du contexte et par conséquent faciliter son implication attendue tout au long de son parcours de soin.
Cette thématique aux nombreuses et inépuisables facettes soulève un large questionnement tels que :
- Comment nous soignants, empreints de notre propre culture, pouvons-nous accompagner au mieux les patients et leur entourage de cultures différentes?
- Comment chacun peut-il respecter ses limites tout en adoptant une posture d’ouverture à l’Autre et à l’inconnu afin de favoriser la réussite du projet de soin ?
- Lorsque la maladie survient, quelle place prend la culture du patient ?
- Comment la culture du soignant peut-elle avoir une influence sur la manière dont la personne va vivre la maladie, et le parcours de soin ?
- Comment gérer les situations dans lesquelles les patients, pour des raisons individuelles, s’éloignent de la médecine traditionnelle ou même déclinent tout traitement ?
A venir
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