16ème Journée de l'APOHR
Cancer : (re) construction et créativité
12 juin 2015
La rencontre avec le cancer s’accompagne toujours d’un bouleversement psychique. De l’annonce aux différentes étapes du parcours de soin, de la rémission à (parfois) la récidive, un intense travail psychique est à l’œuvre pour s’adapter à des situations nouvelles et changeantes.
Ce travail mobilise la pensée, parfois de façon obsédante, mobilise diverses ressources et crée, pour beaucoup, une dynamique nouvelle. En effet, de très nombreux patients présentent, de façon paradoxale, la maladie comme un évènement de vie qui leur a permis de (re) construire un nouveau rapport au monde en s’appuyant sur une force de vie, de créativité. Bien souvent, cette force de vie, cette appétence pour la créativité étaient ignorées du sujet qui se trouve surpris ainsi que son entourage et comme « décentré» de la place qu’il occupait vaille que vaille. Vivre la maladie permet ainsi parfois la « sortie » de cette position subjective au prix d’un remaniement psychique qui s’avère positif.
Tous les patients atteints d’un cancer ne suivent pas ce cheminement mais chacun est pris dans un travail psychique qui va le porter ou parfois le « soumettre » au point de lui faire perdre pied.
Ce travail, comme le cheminement cité plus haut, est à considérer et vient interroger les soignants. Comment respecter ce travail psychique toujours à l’œuvre ? Comment soutenir, voire susciter, ces forces de vie et de créativité qui permettent une traversée plus positive de la maladie?
Pour les soignants, et ce quelle que soit leur fonction, la confrontation quotidienne avec la maladie, sollicite également un travail psychique dont une forme d’expression souvent citée est « un plus de vie » . Là aussi, comment soutenir ce travail psychique propre aux soignants, ce « plus de vie » que certains expriment alors même que le travail peut apparaître comme particulièrement éprouvant ?
Objectifs des Journées de Psycho-Oncologie :
Ce travail mobilise la pensée, parfois de façon obsédante, mobilise diverses ressources et crée, pour beaucoup, une dynamique nouvelle. En effet, de très nombreux patients présentent, de façon paradoxale, la maladie comme un évènement de vie qui leur a permis de (re) construire un nouveau rapport au monde en s’appuyant sur une force de vie, de créativité. Bien souvent, cette force de vie, cette appétence pour la créativité étaient ignorées du sujet qui se trouve surpris ainsi que son entourage et comme « décentré» de la place qu’il occupait vaille que vaille. Vivre la maladie permet ainsi parfois la « sortie » de cette position subjective au prix d’un remaniement psychique qui s’avère positif.
Tous les patients atteints d’un cancer ne suivent pas ce cheminement mais chacun est pris dans un travail psychique qui va le porter ou parfois le « soumettre » au point de lui faire perdre pied.
Ce travail, comme le cheminement cité plus haut, est à considérer et vient interroger les soignants. Comment respecter ce travail psychique toujours à l’œuvre ? Comment soutenir, voire susciter, ces forces de vie et de créativité qui permettent une traversée plus positive de la maladie?
Pour les soignants, et ce quelle que soit leur fonction, la confrontation quotidienne avec la maladie, sollicite également un travail psychique dont une forme d’expression souvent citée est « un plus de vie » . Là aussi, comment soutenir ce travail psychique propre aux soignants, ce « plus de vie » que certains expriment alors même que le travail peut apparaître comme particulièrement éprouvant ?
Objectifs des Journées de Psycho-Oncologie :
- Donner des repères cliniques pour mieux comprendre le retentissement psychique de la maladie
- Développer une réflexion et identifier les modes d’actions, les attitudes susceptibles de favoriser la mobilisation des ressources psychiques.
- Médecins, psychologues, infirmiers, aides soignants, autres professionnels de la santé, travailleurs sociaux, impliqués dans la prise en charge de personnes atteintes de cancer.
8h00 | Accueil des participants |
8h45 | Sophie FEUERSTEIN, Coordinatrice Générale des Soins, Groupe Hospitalier de la Région de Mulhouse et Sud Alsace (GHRMSA) Corinne SCHOEN, APOHR, diététicienne, GHRMSA Président de séance : Simone KORFF SAUSSE, psychanalyste, Paris Introduction : Est ce que la maladie peut favoriser la créativité ? |
9h00 | Cancer et créativité : réflexions d’un oncologue. Marc Espié, médecin, oncologue, directeur du Centre des maladies du sein Hôpital Saint Louis - Paris |
9h45 | La rencontre patient-psychologue : une co-création. Viviane Le Naour, psychologue clinicienne, Appui Santé Nord Finistère, Lesneven |
10h30- 10h45 | Discussion |
10h45 – 11h15 | Pause café - espace exposants |
11h15 | Maladie et récit: raconter pour se « re-construire ? » Jean-Philippe PIERRON, philosophe, Université Jean Moulin Lyon III |
12h00 | Discussion |
12h30 | Repas sur place – Espace exposants |
14h15 | Théâtre Forum : Une expérience à vivre avec l’Atelier de l’APOHR et le Théâtre du Potimarron, Strasbourg |
16h15 | Conclusion en musique Elisabeth Baudry, artiste lyrique, somato-psychopédagogue Claudine Bourquard, APOHR, infirmière, GHRMSA |
17h00 | Clôture de la journée |
Comité Scientifique et d’Organisation :
C. et P. ACKERMANN, Dr B. AUDHUY, C. BEROUD, C. BOURQUARD, A.-C. BUCCIALI, Dr M. EDEL, Dr A. GRANDGIRARD, L-A. HERRBACH, N.KEIFLIN, A. LANDAS KOPFF, M. METZGER E.MIESZALA, C. MURSCHEL, Y. OUCH, C. SCHOEN, Dr J. STOECKEL, J.STURM, E.TURPIN, Dr H.WEIBEL.
1. Est-ce que la maladie peut favoriser la créativité ?
Corinne SCHOEN
Diététicienne, GHRMSA
Au nom de l’association de psycho-oncologie du Haut Rhin, je vous souhaite la bienvenue à cette 16ème journée.
Remerciements à :
Mme Sophie Feuerstein , Coordinatrice des soins au GHR qui soutient nos formations depuis le début,
Aux HCC qui sont également un partenaire
Au comité du Haut Rhin de la Ligue contre le cancer, présent depuis le début.
La librairie Hartmann que vous retrouverez aux différentes pauses.
Et bien sur aux labo pharmaceutiques, aux prestataires, aux différentes associations qui ont répondu présents cette année encore.
Remerciements aussi à l’Université de Haute Alsace qui nous accueille dans ce bel espace, aux techniciens, à messieurs Robin et Roger.
Nous avons l’habitude au sein de notre association et, dans le cadre de ce que nous avons appelé « L’Atelier de l’APOHR » de faire se rencontrer et travailler ensemble des soignants et des patients. Merci beaucoup aux participants de ce groupe qui ont beaucoup travaillé, qui n’ont pas ménage leur temps, pour préparer les échanges de l’après midi.
Le thème de cette année « Cancer : (re)construction et créativité » est pour le moins ambitieux mais répond à une réalité que ceux qui sont confrontés à cette maladie connaissent bien.
Je ne vais pas revenir sur l’argument car ces éléments seront repris par nos invités. Ils nous apporteront les éclairages différents du clinicien, de la psychologue et du philosophe
Avec la thématique que nous avons retenue, l’APOHR s’est trouvé mis au défi de faire preuve aussi de créativité. Cette année, nous avons invité le théâtre du Potimarron pour, à travers une expérience originale de théâtre forum, nous aider à avoir des échanges « nourrissants » pour nos pratiques et notre réflexion. Je n’en dis pas plus pour déjà interpeller votre curiosité et vos capacités créatives…… Je terminerai sur cette belle métaphore que l’on retrouvera en début d’après midi , métaphore fruit de la réflexion d’une patiente, plus explicite que bien des discours :
« Comment faire comprendre à mon entourage que les fenêtres ne sont plus au même endroit… »
Remerciements à :
Mme Sophie Feuerstein , Coordinatrice des soins au GHR qui soutient nos formations depuis le début,
Aux HCC qui sont également un partenaire
Au comité du Haut Rhin de la Ligue contre le cancer, présent depuis le début.
La librairie Hartmann que vous retrouverez aux différentes pauses.
Et bien sur aux labo pharmaceutiques, aux prestataires, aux différentes associations qui ont répondu présents cette année encore.
Remerciements aussi à l’Université de Haute Alsace qui nous accueille dans ce bel espace, aux techniciens, à messieurs Robin et Roger.
Nous avons l’habitude au sein de notre association et, dans le cadre de ce que nous avons appelé « L’Atelier de l’APOHR » de faire se rencontrer et travailler ensemble des soignants et des patients. Merci beaucoup aux participants de ce groupe qui ont beaucoup travaillé, qui n’ont pas ménage leur temps, pour préparer les échanges de l’après midi.
Le thème de cette année « Cancer : (re)construction et créativité » est pour le moins ambitieux mais répond à une réalité que ceux qui sont confrontés à cette maladie connaissent bien.
Je ne vais pas revenir sur l’argument car ces éléments seront repris par nos invités. Ils nous apporteront les éclairages différents du clinicien, de la psychologue et du philosophe
Avec la thématique que nous avons retenue, l’APOHR s’est trouvé mis au défi de faire preuve aussi de créativité. Cette année, nous avons invité le théâtre du Potimarron pour, à travers une expérience originale de théâtre forum, nous aider à avoir des échanges « nourrissants » pour nos pratiques et notre réflexion. Je n’en dis pas plus pour déjà interpeller votre curiosité et vos capacités créatives…… Je terminerai sur cette belle métaphore que l’on retrouvera en début d’après midi , métaphore fruit de la réflexion d’une patiente, plus explicite que bien des discours :
« Comment faire comprendre à mon entourage que les fenêtres ne sont plus au même endroit… »
2. Cancer et créativité : réflexions d’un oncologue
Marc Espié
Médecin, oncologue, directeur du Centre des maladies du sein Hôpital Saint Louis - Paris
Permettez-moi d’abord de vous remercier de l’occasion qui m’est ici donné de sortir de mon champ habituel, de quitter le médical pur et dur si je puis dire, et de tenter de prendre le recul nécessaire pour vous parler de cancer et de créativité.
Ce premier moment de contentement, voire d’euphorie passé, je me suis demandé ce que j’allais vous dire –le cancer je vois bien mais la créativité, peut-être moins.
Ce premier moment de contentement, voire d’euphorie passé, je me suis demandé ce que j’allais vous dire –le cancer je vois bien mais la créativité, peut-être moins.
3. La rencontre patient-psychologue : une co-création
Viviane LE NAOUR
Psychologue clinicienne, Appui Santé Nord Finistère, Lesneven
Que souffle le vent du large pour soulever le voile de chagrin des âmes en peine du peuple breton.
Que la déferlante emporte révoltes et colères,
Que des embruns naissent des pleurs.
Que la psychothérapie « largue » le poids des souffrances emprisonnées dans les filets des abîmes de l’âme.
Que les paroles du psychologue déchaînent le flot des larmes retenues,
Que ses mots apaisent les cœurs meurtris…
(C’est ainsi que j’ai démarré, il y a 14 ans mon activité au sein du réseau de Santé …)
Que la déferlante emporte révoltes et colères,
Que des embruns naissent des pleurs.
Que la psychothérapie « largue » le poids des souffrances emprisonnées dans les filets des abîmes de l’âme.
Que les paroles du psychologue déchaînent le flot des larmes retenues,
Que ses mots apaisent les cœurs meurtris…
(C’est ainsi que j’ai démarré, il y a 14 ans mon activité au sein du réseau de Santé …)
4. Théâtre Forum : Introduction
Philippe Ackermann
Introduction de la pièce de théâtre
Nous nous retrouvons pour la seconde partie de notre journée et je voudrais évoquer avec vous la façon dont ces journées se construisent. Le travail de réflexion commence en général dés septembre. Une fois que le thème est arrêté, l’argument construit et approuvé, nous avons des réunions ou nous réfléchissons ensemble, à partir de lectures ou de rencontres dont les uns et les autres rendent compte. De ces réunions émergent des propositions d’invités possibles et les contacts se prennent alors. Tout ça nous mène jusqu’en décembre dans le meilleur des cas et parfois jusque fin janvier.. A partir de là démarre un autre travail qui consiste à réfléchir à l’après midi, à ce que nous allons proposer l’après midi de la journée, à partir de deux conditions :
- réunir un groupe patients /soignants qui travaille ensemble
- trouver un dispositif qui permette l’AM de favoriser la participation, la prise de parole et la réflexion de tous.
Je dois remercier mes amis de l’apohr qui chaque fois tente l’aventure en ne craignant pas de prendre des risques et je dois remercier aussi ceux qui connaissent ou ont connu le cancer et qui nous rejoignent, dans ce que nous appelons maintenant l’Atelier de l’APOHR, pour partager avec nous ces temps d’échanges, de travail, d’émotions, de joie aussi.
Cancer (re) construction et créativité…nous avons pris, dans notre Atelier, cela comme un défi en nous disant qu’un tel thème nous imposait d’abord à nous, dans ce groupe de travail constitué de faire preuve d’imagination et de créativité.
De faire preuve d’imagination et de créativité pour vous surprendre (nous l’espérons), vous donner envie de vous exprimer (c’est le pari), de proposer des façons de voir différentes qui permettent d’avoir une pratique inventive respectueuse de l’autre (c’est le but).
Pour nous aider, nous avons fait appel à Jacqueline Martin et à Frédéric Cholet du Théâtre du Potitmarron de Strasbourg que je remercie aussi pour cet accompagnement, le soutien apporté, les encouragements prodigués et leur confiance dans ce projet, confiance qui a toujours été là et qui pour nous a été, est encore très porteuse
Nous avons eu plusieurs rencontres ensemble d’ou ont émergé des situations vécues, qui ont été travaillées et qui vont vous être présentées. Certaines vont donner lieu à un débat de théâtre forum.
Nous comptons bien sur beaucoup sur vous pour faire progresser les situations et nous demandons aussi votre indulgence, il y a eu beaucoup de travail, sans doute pas assez, mais c’est en confiance, sur de votre bienveillance, que nous allons maintenant nous lancer…. Après que Jacqueline Martin vous ai dit quelques mots de présentation.
- réunir un groupe patients /soignants qui travaille ensemble
- trouver un dispositif qui permette l’AM de favoriser la participation, la prise de parole et la réflexion de tous.
Je dois remercier mes amis de l’apohr qui chaque fois tente l’aventure en ne craignant pas de prendre des risques et je dois remercier aussi ceux qui connaissent ou ont connu le cancer et qui nous rejoignent, dans ce que nous appelons maintenant l’Atelier de l’APOHR, pour partager avec nous ces temps d’échanges, de travail, d’émotions, de joie aussi.
Cancer (re) construction et créativité…nous avons pris, dans notre Atelier, cela comme un défi en nous disant qu’un tel thème nous imposait d’abord à nous, dans ce groupe de travail constitué de faire preuve d’imagination et de créativité.
De faire preuve d’imagination et de créativité pour vous surprendre (nous l’espérons), vous donner envie de vous exprimer (c’est le pari), de proposer des façons de voir différentes qui permettent d’avoir une pratique inventive respectueuse de l’autre (c’est le but).
Pour nous aider, nous avons fait appel à Jacqueline Martin et à Frédéric Cholet du Théâtre du Potitmarron de Strasbourg que je remercie aussi pour cet accompagnement, le soutien apporté, les encouragements prodigués et leur confiance dans ce projet, confiance qui a toujours été là et qui pour nous a été, est encore très porteuse
Nous avons eu plusieurs rencontres ensemble d’ou ont émergé des situations vécues, qui ont été travaillées et qui vont vous être présentées. Certaines vont donner lieu à un débat de théâtre forum.
Nous comptons bien sur beaucoup sur vous pour faire progresser les situations et nous demandons aussi votre indulgence, il y a eu beaucoup de travail, sans doute pas assez, mais c’est en confiance, sur de votre bienveillance, que nous allons maintenant nous lancer…. Après que Jacqueline Martin vous ai dit quelques mots de présentation.
5. Maladie et récit : raconter pour se re-construire ?
Jean-Philippe PIERRON
Philosophe, Université Jean Moulin Lyon III
Un des grands textes qui associe médecine, narration et création autour de la thématique du cancer est celui de Friz Zorn, Mars, paru en 1977. Il fait partie de cette littérature du mal racontée en première personne comme témoignage, à l’instar de la littérature des camps. Mais ici il concerne non le mal commis de la violence de l’autre homme, mais le mal subi de la maladie. Une des forces de ce texte est d’être une contestation d’un monde (« la haute bourgeoise zurichoise ») qui bride par avance toute créativité et expressivité, en même temps que l’invention d’une langue singulière pour dire l’existence de soi au prise avec la maladie mortelle, dans ce qu’elle a de sidérant. Zorn, avec talent car il fait œuvre littéraire, invente une reprise d’initiative sur la langue pour dire le mal subi de la maladie en première personne. Il subvertit au passage les mots pour dire les maux.
6. Théâtre Forum : Une expérience à vivre avec l’Atelier de l’APOHR et le Théâtre du Potimarron
Théâtre du Potimarron, Strasbourg
C’est quoi le théâtre forum ?
C’est une assemblée, comme une fête.
C’est un acte à commettre ensemble.
C’est une assemblée d’hommes et de femmes, de citoyens qui délibèrent sur le sens de leur vie au sein de notre société, de leur travail.
Les personnages parlent d’eux, donc de nous. Ils souffrent, ils luttent, ils aiment, ils rient, ils pensent, ils rêvent, ils vivent.
Nos scènes racontent des histoires vraies.
Elles nous concernent, car elles parlent aussi de nous.
Elles en dévoilent les enjeux et nous demandent comment faire pour changer telle situation.
Dans la salle, non des spectateurs passifs, mais des acteurs du débat.
Ils seront invités à venir jouer leur point de vue et tenter de faire bouger les choses pour qu’ensemble, nous nous essayions à l’action transformatrice et pesions les conséquences.
Contact : Martin Jacqueline (contact@theatrepotimarron.com)
C’est une assemblée, comme une fête.
C’est un acte à commettre ensemble.
C’est une assemblée d’hommes et de femmes, de citoyens qui délibèrent sur le sens de leur vie au sein de notre société, de leur travail.
Les personnages parlent d’eux, donc de nous. Ils souffrent, ils luttent, ils aiment, ils rient, ils pensent, ils rêvent, ils vivent.
Nos scènes racontent des histoires vraies.
Elles nous concernent, car elles parlent aussi de nous.
Elles en dévoilent les enjeux et nous demandent comment faire pour changer telle situation.
Dans la salle, non des spectateurs passifs, mais des acteurs du débat.
Ils seront invités à venir jouer leur point de vue et tenter de faire bouger les choses pour qu’ensemble, nous nous essayions à l’action transformatrice et pesions les conséquences.
Contact : Martin Jacqueline (contact@theatrepotimarron.com)
7. Conclusion 16ème journée
Claudine BOURQUARD
APOHR, infirmière, GHRMSA
Je voudrais tout d’abord remercier chaleureusement l’ensemble des intervenants pour leur éclairage sur le thème de la journée.
Quand Philippe nous a proposé de jouer les scènes, il y a eu pas mal d’appréhension. Pour tout vous dire, ma dernière expérience de théâtre remonte au collège dans la scène de la dame en violet de du Dr Knock où il n’est question que de parodie et de minauderies.
Mais ici, point de minauderies, ça été des rencontres.
D’abord avec Jacqueline qui nous a fait partagé sa vision du théâtre forum, qu’à plusieurs nous sommes plus forts, l’idée aussi de se mobiliser pour changer les choses, être créatifs toujours vers le positif.
Puis cela a été des rencontres entre nous soignants et patients, d’abord à mi voix, hésitants à se raconter les uns les autres, puis au fil des répétions ces voix se sont raffermies, se sont écoutées, se sont reconnues.
De petits filets, elles sont devenues fortes pour porter cette parole devant vous et vous faire réagir. Je les remercie, cela a été des moments forts d’émotions, de rires et de partage d’expériences.
Beaucoup de personnes qui traversent la maladie cherchent de nouvelles formes d’expression de leur sensibilité. Les possibilités sont multiples. Certaines vont se retrouver dans les ateliers proposés par la ligue, il nous a semblé qu’aujourd’hui il était possible de terminer avec cet atelier qui nous fait le cadeau de sa présence
Je voudrais aussi excuser Elisabeth Baudry qui pour un empêchement de dernière minute n’a pas pu être présente avec nous aujourd’hui.
Elle est remplacée au pied levé par Diane Bucciali qui est enseignante et chanteuse et qui a accepté de diriger l’ensemble que nous formons.
Le groupe vocal de l’atelier de Ligue d’Elisabeth Baudry répète depuis plusieurs semaines cette magnifique chanson baroque le roi a fait battre tambour. C’est une belle métaphore qui résonne en nous sur la violence contrainte et subie, sur l’effraction de l’intime et sur la difficulté de se défendre.
Je voudrais aussi vous dire que nous avons été accueillis par le groupe pour que, d’une seule voix, soignants et soignés, en toute humilité, nous vous fassions partager ce moment d’harmonie.
Je vous remercie, je vous souhaite à tous bon retour et nous espèrons vous retrouver nombreux l’année prochaine.
Quand Philippe nous a proposé de jouer les scènes, il y a eu pas mal d’appréhension. Pour tout vous dire, ma dernière expérience de théâtre remonte au collège dans la scène de la dame en violet de du Dr Knock où il n’est question que de parodie et de minauderies.
Mais ici, point de minauderies, ça été des rencontres.
D’abord avec Jacqueline qui nous a fait partagé sa vision du théâtre forum, qu’à plusieurs nous sommes plus forts, l’idée aussi de se mobiliser pour changer les choses, être créatifs toujours vers le positif.
Puis cela a été des rencontres entre nous soignants et patients, d’abord à mi voix, hésitants à se raconter les uns les autres, puis au fil des répétions ces voix se sont raffermies, se sont écoutées, se sont reconnues.
De petits filets, elles sont devenues fortes pour porter cette parole devant vous et vous faire réagir. Je les remercie, cela a été des moments forts d’émotions, de rires et de partage d’expériences.
Beaucoup de personnes qui traversent la maladie cherchent de nouvelles formes d’expression de leur sensibilité. Les possibilités sont multiples. Certaines vont se retrouver dans les ateliers proposés par la ligue, il nous a semblé qu’aujourd’hui il était possible de terminer avec cet atelier qui nous fait le cadeau de sa présence
Je voudrais aussi excuser Elisabeth Baudry qui pour un empêchement de dernière minute n’a pas pu être présente avec nous aujourd’hui.
Elle est remplacée au pied levé par Diane Bucciali qui est enseignante et chanteuse et qui a accepté de diriger l’ensemble que nous formons.
Le groupe vocal de l’atelier de Ligue d’Elisabeth Baudry répète depuis plusieurs semaines cette magnifique chanson baroque le roi a fait battre tambour. C’est une belle métaphore qui résonne en nous sur la violence contrainte et subie, sur l’effraction de l’intime et sur la difficulté de se défendre.
Je voudrais aussi vous dire que nous avons été accueillis par le groupe pour que, d’une seule voix, soignants et soignés, en toute humilité, nous vous fassions partager ce moment d’harmonie.
Je vous remercie, je vous souhaite à tous bon retour et nous espèrons vous retrouver nombreux l’année prochaine.